Investissement

Rentabilité coliving : des chiffres toujours plus prometteurs

June 14, 2025
Team MCI
Rentabilité coliving : des chiffres toujours plus prometteurs

Rentabilité coliving : des chiffres toujours plus prometteurs

En 2025, plus de 25 000 logements en coliving sont occupés en France. Le taux d’occupation dépasse les 92 % dans les grandes villes. Paris, Lyon, Bordeaux, Nantes. Toutes connaissent une demande croissante pour ce modèle. Le coliving attire surtout les jeunes actifs, les étudiants et les freelances. La flexibilité du bail, les espaces partagés et les services intégrés séduisent. Les loyers sont stables. Les investisseurs obtiennent souvent un rendement supérieur à 6 %. Aujourd’hui, face à un marché immobilier tendu et une vacance locative en hausse, le coliving devient une solution concrète. Dans cet article, vous allez découvrir comment transformer un simple projet locatif en véritable investissement en coliving rentable.

Coliving : définition claire et cas concrets pour bien démarrer

Avant de vous lancer, comprenez bien ce qu’est le coliving. C’est bien plus qu’une colocation améliorée. C’est un modèle locatif complet, pensé pour le confort des locataires et la rentabilité des investisseurs.

Coliving et colocation : deux logiques différentes

La colocation réunit plusieurs personnes sous le même toit. Chacun gère son espace, parfois sans lien avec les autres. Le coliving propose une autre expérience. L’accent est mis sur la vie en communauté, l’usage d’espaces partagés, la souplesse du bail et des services mutualisés.

Prenons un exemple : une maison de 140 m², achetée 290 000 € en périphérie de Lille. Après travaux, elle comprend six chambres meublées, une grande salle commune, un jardin, et un espace de coworking. L’investissement locatif monte à 370 000 €. Résultat : un loyer global de 3 600 € par mois. Soit un taux de rendement brut de près de 11 %.

Types de coliving en France : plusieurs formats adaptés au marché

Vous pouvez investir dans différents formats. Certains optent pour des appartements en ville. D’autres préfèrent une grande maison dans une zone urbaine calme. D’autres encore achètent une résidence entière.

Chaque type d’investissement offre ses propres avantages. Une résidence en meublé attire plus facilement les étudiants. Un appartement en centre-ville plaît aux jeunes actifs. Une maison avec jardin séduit les freelances ou les télétravailleurs. L’important reste la gestion : offrez des services, créez des espaces de qualité et adaptez le bail.

Coliving = concept + offre + services + gestion

Un coliving performant repose sur quatre piliers. D’abord, un concept fort. Cela crée une identité pour vos locataires. Ensuite, une offre claire : chambres, salle partagée, espaces de détente, équipement complet. Ajoutez des services utiles : ménage, internet, maintenance rapide. Enfin, une gestion rigoureuse : taux d’occupation, durée des baux, sélection des profils, rotation des locataires.

Vous investissez dans un mode de vie, pas seulement dans un logement. Vous proposez un modèle d’habitat en phase avec son temps. Le coliving en France s’impose comme une tendance durable. Les loyers sont stables, les prix d’achat restent raisonnables en zone secondaire, la rentabilité locative dépasse souvent les attentes.

En diversifiant les espaces, vous attirez différents types de profils. Cela réduit le risque de vacance locative et augmente vos chances de rentabilité.

Est-ce vraiment rentable ? Étude de la rentabilité locative du coliving pas à pas

Trois jeunes femmes qui déballent des cartons de déménagement

Le rendement d’un coliving bien mené peut dépasser celui d’un investissement locatif classique. Mais pour ça, vous devez avancer avec méthode. Pas d’approximation, pas de promesse en l’air. Seulement des chiffres, des outils concrets et une vraie logique de pilotage.

Comprendre la rentabilité : une base simple et efficace

Pour juger de la performance d’un bien en coliving, il faut tout comptabiliser. Le prix d’achat seul ne suffit pas. Intégrez les travaux, le mobilier, les frais de notaire et les dépenses liées à la gestion. Ce total constitue votre coût global.

Ensuite, calculez vos loyers annuels, sans oublier une estimation réaliste de la vacance locative.

Appliquez une formule claire : rentabilité brute = (revenus annuels / coût total) x 100.

Ce chiffre donne un premier aperçu. Mais ce n’est qu’une porte d’entrée. La rentabilité nette, elle, est bien plus révélatrice.

Pour l’obtenir, soustrayez les charges fixes, la taxe foncière, les impôts, les assurances, et les frais de maintenance. Vous obtenez alors un taux plus proche de la réalité. Pour vous faciliter la tâche, créez un tableau Excel ou utilisez un simulateur fiable. Ajustez les chiffres, testez plusieurs scénarios. Ce travail vous protège des mauvaises surprises.

Étude de cas : coliving versus location classique

Prenons un cas concret dans une ville moyenne. Une maison de 365 000 € tout compris, rénovée et aménagée pour accueillir cinq chambres avec services. Chaque chambre est louée 620 €, pour un total de 3 100 € par mois. Même en intégrant une vacance locative de 5 %, les revenus annuels avoisinent les 35 000 €. Résultat : un rendement net supérieur à 8 %.

À l’opposé, un appartement T3 dans la même ville, loué 780 € par mois, atteint à peine 3,6 % brut. Le modèle de coliving augmente donc considérablement la rentabilité. En plus, il diminue les risques. Si un locataire part, les autres restent. Le flux de revenus reste actif.

Plus qu’un logement, une expérience locative

Le coliving ne se résume pas à diviser un bien en chambres. Il repose sur un concept global : services inclus, gestion optimisée, ambiance conviviale, décoration harmonieuse. Vous vendez un mode de vie. Ce type d’habitat attire les jeunes actifs, les étudiants et les travailleurs mobiles. Ce public recherche du confort, de la flexibilité, un espace de colocation structuré et bien pensé.

Les logements en coliving bénéficient d’une meilleure durée d’occupation. Les locataires restent plus longtemps, surtout si l’ambiance du lieu est agréable et la gestion réactive. Cela renforce la stabilité de votre projet locatif, tout en augmentant sa rentabilité sur le long terme.

Comment choisir la bonne ville et le bon emplacement pour son projet ?

Un bon emplacement fait toute la différence. Même le meilleur projet perd de sa force dans une zone mal choisie. Il faut donc savoir lire le terrain avec rigueur, méthode et intuition.

Où investir aujourd’hui en coliving ?

Les villes dynamiques sans être saturées offrent un bon équilibre :

  • Rennes
  • Montpellier
  • Nantes
  • Lille
  • Strasbourg

Évitez les zones trop chères ou très rurales. Concentrez-vous sur les villes moyennes bien connectées. Le coliving en France fonctionne mieux là où le prix d’achat reste modéré mais la demande locative forte.

Lire la ville entre les lignes

Marchez dans les quartiers. Visitez à différentes heures. Parlez aux commerçants. Observez les chantiers en cours. Le marché immobilier laisse des signes visibles.

Une rue animée, proche d’une gare et d’une université ? Cible à creuser. Un quartier en déclin, sans transports ? À fuir. Le terrain parle, écoutez-le.

Quel type de locataire viser ? Comment les attirer et les fidéliser ?

Vous ne pouvez pas séduire tout le monde. Mieux vaut cibler un profil précis. Le coliving à Lyon et partour ailleurs attire d’abord les étudiants, les jeunes actifs en mobilité et les freelances. Ces locataires cherchent un logement flexible, bien équipé, où la vie est simple et fluide. Ils fuient les contraintes, les procédures longues et les logements impersonnels.

Leur priorité : un lieu qui offre à la fois indépendance et convivialité. Une chambre meublée avec un bon lit, un bureau, une déco agréable. Mais surtout, des espaces partagés où l’on peut échanger : cuisine fonctionnelle, salle commune chaleureuse, jardin, parfois une salle de sport. Proposer Netflix, la fibre ou même un espace de coworking peut faire toute la différence. Ces services renforcent l’attractivité de votre offre.

Mais pour convaincre un locataire, le confort ne suffit pas. Il faut aussi lui donner envie de rester. La fidélisation commence dès la première prise de contact. Répondez vite, soyez clair, proposez un bail adapté. Ensuite, maintenez un cadre bienveillant. Mettez en place une charte de vie. Évitez les tensions avant qu’elles n’apparaissent.

Une bonne entente entre colocataires favorise la stabilité. Vous pouvez désigner un référent dans la maison ou utiliser un concierge digital. Cela fluidifie les échanges, simplifie la gestion, et montre que vous restez attentif à l’ambiance du lieu.

Dans le coliving, la relation humaine compte. Un locataire bien accueilli devient souvent un locataire fidèle. Il parle du lieu, le recommande, parfois même prolonge son bail. Vous réduisez la vacance, vous gagnez en tranquillité. Ce sont ces détails qui font toute la différence sur le long terme.

Gestion locative : faire soi-même ou déléguer ?

Main qui se passe une petite maison en bois

La gestion quotidienne peut vite devenir chronophage. Entre les appels, les pannes, les entrées-sorties, il faut être réactif. Alors faut-il tout gérer vous-même ou confier le projet à un professionnel ?

Gérer seul peut fonctionner si vous êtes proche du logement et disponible. Vous maîtrisez les visites, les baux, la coordination. Mais dès que le nombre de locataires augmente, la charge devient lourde. Les conflits entre colocataires, les petits incidents techniques, les oublis de loyer demandent du temps et de l'énergie. Ce modèle convient si vous cherchez à maximiser la rentabilité, mais il demande une vraie implication.

Déléguer peut soulager. Une conciergerie ou un opérateur spécialisé prend en charge la location, la relation avec les locataires, les réparations mineures, les états des lieux. En échange, vous perdez un pourcentage des loyers, mais vous gagnez en sérénité. C’est un choix pertinent si vous vivez loin, ou si le coliving n’est qu’un volet de votre activité d’investisseur.

Avant de décider, comparez. Calculez ce que vous coûtera une gestion externalisée. Mettez-le en regard du temps économisé. Souvent, la tranquillité justifie la dépense. Des outils comme Smartloc, Flatlooker ou Pandaloc peuvent aussi vous aider à automatiser certaines tâches. Vous gardez la main sans subir le poids de chaque détail.

Une bonne gestion reste la clé d’un rendement stable. Coliving ou non, un logement bien géré conserve sa valeur, attire les bons profils, limite les problèmes. Vous investissez mieux, avec plus de contrôle et moins de stress.

Cadre juridique et fiscal du coliving : ce que vous devez absolument savoir

Le succès d’un projet ne dépend pas uniquement du concept ou du taux d’occupation. Le cadre juridique et fiscal peut tout faire basculer. Ignorer certaines règles peut vous coûter cher. Vous devez sécuriser votre investissement dès le départ.

Statuts juridiques : choisir en fonction de votre profil

Avant de signer, définissez votre cadre d’exploitation. Le statut LMNP convient à ceux qui débutent, avec une fiscalité avantageuse. Il permet d’amortir le bien et de réduire les impôts sur les loyers. En revanche, si vous investissez à plusieurs ou si vous visez une croissance plus rapide, une SCI ou une SAS peut s’avérer plus pertinente. Ces structures offrent plus de souplesse, surtout pour gérer plusieurs logements ou transmettre votre patrimoine.

Quel bail utiliser en coliving ?

Le bail joue un rôle central. Pour un coliving meublé, vous pouvez choisir entre deux approches : un bail commun à tous les locataires, ou plusieurs baux individuels. Le bail commun simplifie la gestion mais engage les colocataires ensemble. En cas de départ, cela peut devenir un frein. Le bail individuel, lui, permet plus de flexibilité et facilite le turnover. Il est souvent préféré dans les espaces de coliving urbains.

Les règles à respecter absolument

Le nombre de locataires ne doit pas dépasser les seuils légaux. Au-delà de cinq, certaines communes imposent des règles spécifiques. Vous devez aussi prévoir des pièces communes décentes, sécurisées, et équipées. Pensez aux détecteurs de fumée, à la ventilation, aux issues de secours. Ces obligations ne sont pas optionnelles.

Optimisation fiscale : restez dans les clous

L’amortissement des travaux, la déduction des charges, ou certaines exonérations fiscales peuvent booster la rentabilité. Mais attention : chaque régime fiscal a ses contraintes. Faites-vous accompagner par un expert-comptable. Il vous aidera à optimiser sans risquer de redressement.

Erreurs fréquentes à éviter et conseils de pro pour sécuriser votre investissement

Sur le terrain, l’expérience fait la différence. Beaucoup de nouveaux investisseurs commettent les mêmes erreurs. Ils choisissent une mauvaise ville, ciblent des locataires mal adaptés, ou configurent leur logement sans logique.

Un coliving mal pensé devient vite un fardeau. Trop de chambres, pas assez d’espaces partagés, ou un loyer mal positionné et le taux d’occupation chute. Certains négligent les charges fixes, sous-estiment les frais d’entretien ou surestiment la durée moyenne d’occupation.

Un investisseur expérimenté, lui, anticipe. Il valide chaque étape, teste le marché local, et sécurise son offre. Il préfère une rentabilité solide à une promesse séduisante. Il sait que le bon logement, dans la bonne ville, avec la bonne gestion, fait toute la différence.